L'Écriture Inclusive : Justification ou Exclusion ?

La Fin justifie-t-elle les moyens ?

Belle question philosophique, me direz-vous. Pour les voyous, dictateurs, assassins et autres ultracapitalistes, la réponse est clairement « Oui ». Pour les autres, la réponse ne peut être que clairement « Non ».

Et donc la question « La Fin justifie-t-elle les moyens » n’est en rien une question philosophique et pour tout écrire plutôt une question stupide, puisqu’elle n’appelle qu’une réponse unique de la part de l’Esprit Éclairé …

Citons par exemple des moyens que ne justifient pas leur fin :

Et d’abord, l’écriture inclusive. L’objectif de cette modification de l’écrit français, et en profondeur s'il vous plaît, est que tou.t.e..S comprennent qu’un 1 keum = 1 meuf. Ça, c'est pour la fin.

Pour les moyens, l’écriture inclusive est un bordel sans nom dans les différentes façons de l’écrire, dans la complexification de la langue française pour ceux qui sont déjà le plus en difficulté à la maîtriser et tout particulièrement chez les «Dys-» (-orthographiques, -lexiques, …) et last but not least, dans l’apprentissage de la langue française et qui concerne tout le monde.

Pour ce dernier point, l’apprentissage de la langue passe aussi par sa lecture à haute voix. Allez donc faire de la lecture inclusive de votre écriture inclusive juste pour voir…

Bref, ne parlons plus d’écriture inclusive, mais plutôt d’écriture exclusive. Dans ce cas-là on est OKAY que ce renforcement genré de la langue française génère de l’exclusion.

La prochaine fois, dans le genre « La fin justifie les moyens » nous causerons radars à covoiturage, en cours d’installation sur les axes routiers strasbourgeois…

Auteur invité : Vladimir L'Humaniste