La municipalité écolo de Strasbourg autorise la prolifération des éoliennes dans le centre historique de Strasbourg.....pardon....la prolifération des parasols scellés au sol.

La municipalité écologique de Strasbourg autorise la prolifération des parasols ancrés au sol, qui polluent visuellement le centre historique de Strasbourg, comme le font les éoliennes dans les paysages de France et son bocage.

Dernière installation en date de parasols ancrés au sol, rue du 22 novembre devant les restaurants L'ALSACE A BOIRE, METEOR et LA CUVETTE DE BOUILLONS situés dans l’Ellipse insulaire classée UNESCO et protégée au titre du Plan de Sauvegarde et Mise en Valeur de Strasbourg.

Parasols scellés au sol de couleur vert, rouge et brun, qui ne se fondent aucunement avec la couleur des immeubles concernés.


En effet, des parasols scellés au sol ont été installés dans la grande percée rue du 22 novembre, devant les restaurants appartenant à un oligarque de la restauration, très en vue et dans les petits papiers de la Mairie, si l'on tient compte des multiples signalements des riverains pour nuisances et occupation abusive du domaine public, qui n'ont jamais été suivis de sanctions dissuasives, puisque les nuisances persistent, au vu et au su de la Mairie.

L'installation à demeure de parasols scellés, associée à la privatisation de l'espace public par les terrasses de restaurants, pourtant décriée avant les élections municipales de 2020 par les élus écolo Alain Jund et Jean Werlen dans une tribune des DNA (https://www.dna.fr/culture-loisirs/2019/07/16/uberisation-terrassisation-segregation), pose la question de l'utilisation des impôts qui ont servi à aménager à grands frais la rue du 22 novembre en aire piétonne, formant un axe de la nouvelle Magistrale piétonne de Strasbourg, qui va de la Gare à la Place du marché à Neudorf, et où l'espace dévolue aux piétons devait être de 50 %.


Ces parasols scellés au sol dénature l'ensemble architectural du patrimoine historique, les perspectives, les places de l'ellipse insulaire, en autre, qui devient peu visible, voire invisible.
 
Tous les éléments de décoration, toute la menuiserie, les fenêtres, portes, les colombages, statues, bref, tous les éléments architectoniques qui doivent être entièrement visibles, selon le Plan de Sauvegarde et de Mise en Valeur de la ville de Strasbourg, deviennent invisibles ou partiellement cachés, quand les parasols ancrés au sol sont ouverts ou fermés et laissés à demeure.



Par ailleurs, certains parasols scellés au sol sont immenses et dépassent largement les 3 mètres de diamètre autorisé dans la Charte des terrasses de la ville de Strasbourg.



Ces parasols qui restent à demeure jour et nuit, toute l'année, même en l'absence d'autorisation de terrasse comme en hiver, ou quand le restaurant est fermé plus de 15 jours pour congés , polluent visuellement le patrimoine historique.


Je précise que si un restaurant est fermé plus de 8 jours, il a obligation d'enlever tout le mobilier du domaine public , dont les parasols scellés au sol.


A fortiori, quand les restaurants n'ont aucunes autorisations de terrasses, comme en période hivernale.


Ces parasols scellés au sol sont aussi un danger en cas d'intervention des services de secours ou des pompiers. Ce danger a été soulevé lors d'une réunion du groupe de travail sur la nouvelle réglementation du domaine public et l'aménagement futur de la Grand'rue à Strasbourg, allias rue de la soif.

Les parasols scellés au sol nécessiteront, en cas d'intervention des pompiers, l'usage d'une disqueuse pour permettre l'accès aux façades des immeubles. 

Pour se convaincre de la dangerosité des parasols ancrés au sol, l'exemple du restaurant de LA MAISON KAMMERZELL est criant, comme le montre les photos ci-dessous.


En effet, lors d'un incendie, les clients des étages supérieurs du restaurant / hôtel LA MAISON KAMMERZELL doivent utiliser une issue de secours dite « chaussette » qui les fait atterrir, soit en plein milieu du parasol scellé au sol grand ouvert, ou soit empaler si le parasol scellé au sol est fermé.






Il est grand temps pour la mairie écolo de Strasbourg et pour Madame Anges Blondin, Architecte des bâtiments de France en charge de la protection du patrimoine au centre-ville, de réagir en faisant appliquer strictement les préconisations de la charte des terrasses de Strasbourg et les dispositions du Plan de Sauvegarde et de Mise en Valeur de Strasbourg.



STOP A LA POLLUTION VISUELLE.

 
STOP A LA PRIVATISATION DE L'ESPACE PUBLIC.


STOP A LA MISE EN DANGER DES STRASBOURGEOIS ET DES VISITEURS.

 
Auteur de la contribution : Karim Hachemi-Osswald 

Remarques de Tomate Joyeuse

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