Le succès par la volonté

Lorsque j'étais enfant, mon père me disait souvent :
"Qui veut peut, il n'y a pas de place pour les faibles" 
Cet enseignement a marqué toute ma vie. Selon moi le désespoir doit être absent du dictionnaire.


J'ai du mal à baisser les bras dans n'importe qu'elle situation. Comment peut-on avoir des idées pessimistes si on ne connait pas le lendemain ? La vie me l'a bien appris.
Travaillez, prenez de la peine:
C'est le fonds qui manque le moins.
Le laboureur et ses enfants - Jean de La Fontaine
Mais qu'est-ce que réussir ?

Commentaires

  1. La Montréalaise10/08/2011 01:45

    Merci Tomate Joyeuse!
    Bénie sois-tu.

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  2. Empreintes Inédites10/08/2011 01:46

    « J'ai du mal à baisser les bras dans n'importe qu'elle situation. » »

    C’est une grande force que cela. Lorsqu’on a ce joyau, il faut le préserver et l’utiliser pour avancer.

    « Comment peut-on avoir des idées pessimistes si on ne connait pas le lendemain ? »

    Peut-être que le désespoir n’appartient pas au futur mais au passé. Quand celui-ci s’est inscrit dans la vie des gens, et qu’il a touché au plus profond l’âme sans que cette dernière n’ait trouvé le moyen de guérir la plaie, alors cette incrustation demeure et finit par prendre part dans de futures actions.
    Chacun n’est pas pourvu du même « instinct de survie ». Nous ne sommes pas égaux sur cette question… Et l’histoire de chacun va encore l’amplifier dans un sens comme dans l’autre.
    Et c’est là que « baisser les bras » ou non va prendre tout son sens… Ce n’est pas défini par un choix délibéré et indépendant du reste. C’est peut-être une des rares situations ou j’accepte le « on n’a pas toujours le choix » car nous touchons là des questions psychologiques dans lesquelles nous ne maîtrisons pas forcément les tenants et aboutissants.

    « Mais qu'est-ce que réussir ? »

    Peut-être tout simplement arriver à gagner le combat intérieur lorsqu’il existe…

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  3. Il y a un proverbe arabe qui dit: quand le verre est cassé il est cassé.... Le passé à quoi bon d'y penser, cela ne change rien.... On doit en tirer un feedback positif pour avancer...
    Si on se lamente sur la passé, on stagne. Et on n'avance pas.

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  4. Empreintes Inédites10/08/2011 01:46

    C’est un peu comme dire j’ai une sciatique mais à quoi bon y penser, elle est là, donc je continue à grimper la paroi… La volonté c’est bien joli, mais est-ce que ton corps va suivre lui ? Et lorsqu’arrivée au bout (si tant est que ce soit possible) tu te retrouveras avec une perte nerveuse irréversible, est-ce que la satisfaction d’avoir été jusqu’au bout sera suffisante ?
    Cette petite histoire de sciatique peut aussi être une métaphore… Qu’il soit question de physique ou d’âme humaine, le handicap reste le même.
    Il n’est pas question de lamentation là-dedans, il n’est question que de réalisme, d’acceptation de celui-ci et de renoncement au non de ce réalisme.
    Le renoncement est-il synonyme de lamentation ? Et le désespoir est-il synonyme de lamentation ?

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  5. J'ai vu des hommes et des femmes dans des situations difficiles. J'ai vu un homme qui a vécu dans une chambre sans fenêtre. Il sortait la nuit et apprenait ses cours sous les réverbères dans la rue. Il louait des journées à la journée. Il est devenu médecin spécialiste.
    J'ai vu des hommes et des femmes malades avec le sourire car ils profitaient de chaque instant de la vie.
    Se lamenter ne sert à rien.

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  6. Empreintes Inédites10/08/2011 01:47

    Le renoncement est donc synonyme de lamentation ? Et pourtant, il est tout à fait possible de renoncer sans pour autant se plaindre ou exprimer de regret. J’ai vu des gens se relever, revenir de très loin, j’en ai vu d’autres rester au sol... J’admire le courage de certains, je respecte l’impuissance d’autres… Je prône le droit au renoncement…

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  7. Mon père m'a appris à respecter ceux qui se relever. Lis le livre le succès par la volonté de Marden O.S.

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  8. Renoncement, lamentation, désespoir ..... des mots pour qualifier une situation, un ressenti. Est-ce blamable ? N'est-ce pas juger que de dire ce n'est pas ......
    Lorsque l'humain s'autorisera à comprendre, à accepter, à vivre ses faiblesses, ses mouvements difficiles, il en ressortira plus fort en se connaissant mieux, en connaissant ses limites du moment.
    Renoncer ..... c'est choisir et savoir ce qui nous appartient ou pas.
    Réussir .... c'est s'accepter et avancer avec ce que l'on est .... le passé fait notre futur, il ne faut pas l'oublier, le mépriser sinon il revient plus destructeur. Il faut en tirer des leçons.

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  9. Suite

    Tout homme a le droit au respect dans le désespoir ou dans la force de se relever. Abandonner est une forme de repos pour ne plus souffrir dans une situation néfaste, se battre peut empirer les choses si on ne prend pas le temps avant de repartir.
    L'humilité c'est accepter que nous sommes tous différents, que les histoires sont différentes d'où une vie et un raisonnement différents.
    Se connaitre soi-même c'est s'aimer et s'aimer c'est aimer les autres.
    Avoir conscience abouti à un repos d'âme essentiel ..... la foi en soi-même et là on peut gravir des montagnes.

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  10. Si j'avais écouté votre raisonnement, je pense que cela fait depuis longtemps que je ne serai plus sur terre. On a le droit d'abandonner le faire que si l'on a mis tous les moyens possibles pour réussir. En fait, il n'y avait pas d'autres solutions..
    Si rien n'a été tenté, alors l'abandonné est juste une lâcheté.

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  11. Empreintes Inédites10/08/2011 01:49

    Non, c’est que tu aurais fait ce choix-là tout simplement...
    « On a le droit d’abandonner (…) que si etc ». Au nom de quoi au juste ? Là tu ne parles pas de droit mais de devoir. Quel va être le critère de jugement pour apprécier si une personne a été jusqu’au bout d’elle même ou pas ? Quel critère va, selon toi, lui permettre d’avoir le droit de renoncer ? Et au nom de quoi ou de qui devrait-elle s’infliger un devoir ?

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  12. L'histoire des uns n'est pas valable pour les autres, penser le contraire est une énorme erreur. Notre propre vision de la volonté dépend de notre enfance, de nos souffrances, de l'importance qu'ont certaines choses pour nous-même. En l'absence de cela nous serions tous des robots effectuant les même tâches. Et puis se battre pour quoi ? Quel est l'enjeu au juste ? Juste ne pas baisser les bras ? ou est-ce une façon de se maintenir dans une exigence que l'on s'impose ?
    Parler, argumenter, aider, donner ..... pour des sourds ou des aveugles, ça mène à quoi ? Lorsque nous sommes en désaccord avec une personne, abandonner est-ce de la lâcheté ou de l'intelligence ? Avoir la force de cesser la confrontation destructrice n'est-ce pas un renoncement salutaire ?
    Dans toute situation, on peut trouver la faille ou l'absence de combativité, les critères de chacun étant recevables mais au bout du compte les conséquences seront différentes parce que l'enjeu différent.
    Nous n'avons pas les mêmes besoins individuellement et ce qui est important se fait naturellement, sans douleur .....

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