Strasbourg, France

Quand la Police Municipale refuse de faire son travail


Avant de remettre les clés de la ville de Strasbourg à la nouvelle municipalité, Paul Meyer et Roland Ries ont appliqué  la politique de la terre brûlée, en matière d'occupation de l'espace public : l'installation anarchique et sauvage des terrasses de café et restaurant.

En effet, sous la pression de l'UMIH et des oligarques de la restauration, beaucoup de terrasses de café et de restaurant ont occupé de façon sauvage et anarchique l'espace public dès le 2 juin 2020. Comme bon leur semble et en toute illégalité.

Je rappelle que c'est un Arrêté municipal postérieur datant du 19 juin 2020 qui réglemente les extensions de terrasses au regard des exigences sanitaires liées au Covid-19.

La Police Municipale, garante de l'application des Arrêtés municipaux, refuse de sanctionner les restaurateurs en violation des autorisations d'occupation de l'espace public et de la loi, préférant laisser prospérer les troubles à l'ordre public, mettant ainsi en danger les autres usagers du domaine public.

Pour vous illustrer mon propos, voici l'exemple scandaleux vécu dans le quartier Gare par une personne handicapée.

Elle signale l'installation à la police municipale d'une terrasse sur les trottoirs étroits, d'une largeur d'1m30 à l’intersection rue Déserte et rue des Païens, aux abords d'une chaussée en zone 30.


La circulation de nombreuses voitures et de camions de livraisons en sens unique, sans oublier les vélos en double sens expliquent la présence de trottoirs.


La loi impose un passage libre de tout obstacle d'1m40 instauré par la loi de 2005 sur l'accessibilité des personnes handicapées sur la voirie publique. Ce qui de fait interdit l'installation de terrasse de café sur ce trottoir.


Les agents de la police municipal ont refusé de sanctionner l'infraction et ont décidé de laisser la terrasse de café au mépris du danger et de la libre circulation des personnes.

Précision aucune autorisation ni plan d'implantation de terrasse n'est affichée dans les vitrines alors que c'est une obligation.

Conclusion : 

En somme dans un premier temps on a privilégié la santé à l'économie.

Et maintenant, grâce à Roland Ries et Paul Meyer, avec l'aide de la Police Municipale, on privilégie l'économie à la santé, voire à la vie, avec la permission d'enfreindre la loi et les Arrêtés municipaux.

Qu'en pense la nouvelle municipalité ?

Auteur de l'article : Karim Hachemi-Osswald

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